On appelle sardines plusieurs espèces de petits poissons (sardinelles, sardinops, sprats, harengs) vivant dans les eaux de la Méditerranée et de l’Atlantique. En fait, le terme provient de l’île de Sardaigne, en Italie, car les Grecs avaient remarqué que la sardine y abondait dans les eaux côtières.
Pendant des siècles, on la consommait fraîche, directement sur les quais, ou on la conservait sous le sel dans des barils. La conserve dans l’huile telle que nous la connaissons aujourd’hui n’apparut qu’au XIXe siècle.
La sardine a un contenu élevé en acides gras oméga-3, ce qui lui confère des avantages incontestables pour la santé. Entière, en conserve, elle est aussi une excellente source de calcium, phosphore, fer, sélénium, vitamine B3, vitamine B12 et vitamine D. On a donc intérêt à l’ajouter souvent au menu, d’autant plus qu’elle est bonne au goût et économique.
La sardine occupe une place de choix dans la cuisine portuguaise, où elle est apprêtée fraîche, le plus souvent grillée au barbecue. En conserve, on peut facilement l’ajouter à des salades de légumes, comme je vous le propose cette semaine.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 2 mai 2008.
Bonjour,
Est-ce que les sardines en conserve sont aussi bonnes en valeur nutritive que les fraîches.
Merci et toujours intéressant vos articles. Vous faîtes d’excellent travail.
Bonjour Chantal,
Oui, les sardines en conserve sont tout aussi intéressantes du point de vue nutritif. Une boîte de sardines en conserve de 106 g fournit 648 mg de DHA (qui est le type de oméga-3 contenu dans les poissons). Les besoins quotidiens en oméga-3 ne sont pas connus avec précision mais dans le cas de femmes enceintes ou qui allaittent les experts recommandent un apport de 300 mg de DHA par jour.
Merci de nous lire.