Il ne faut pas confondre la lotte de mer (aussi appelée baudroie), qui est un poisson marin vivant dans l’Atlantique Nord et en Méditerranée, et la lotte de rivière, que l’on pêche en eau douce.
La lotte de mer est un poisson d’apparence plutôt disgracieuse, ce qui lui a parfois valu le surnom de « crapaud ». Il y a à peine un siècle, les lottes prises dans les filets des pêcheurs étaient rejetées à la mer, car leur aspect repoussant les faisait passer pour des monstres qui portaient malheur. De nos jours, la pêche commerciale a réglé le problème en le vendant toujours sans tête.
Et pourtant, ce poisson hideux est vraiment délicieux. Sa chair fine et ferme et son goût délicat sont comparables à ceux de la langouste ou du homard. De plus, la lotte est un jeu d’enfant à préparer car elle n’a pas d’arêtes, seulement une épaisse épine dorsale très facile à retirer.
Ceci étant dit, Greenpeace a placé la lotte sur sa liste rouge et recommande d’en cesser la consommation jusqu’à ce que sa survie soit assurée. Il est donc mieux de remplacer ce « homard des pauvres » par des crevettes ou du vrai homard dans toute recette qui en requiert.
Essayez notre recette de Lotte à la grecque
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 21 juillet 2012.
Informations intéressantes sur la lotte de mer, mais je me demande s’il est pertinent de donner une recette pour consommer la lotte, immédiatement après avoir dit que « Greenpeace a placé la lotte sur sa liste rouge et recommande d’en cesser la consommation jusqu’à ce que sa survie soit assurée. »
La recette a étée écrite avant que la lotte soit placée sur la liste rouge. Tel qu’expliqué dans la note en haut de la recette, on la remplace maintenant par de la chair de homard.