Ce classique de la tradition culinaire suisse est le mets idéal pour convier des amis autour d’une table, notamment grâce aux rituels sympathiques comme la punition prévue pour ceux qui perdent leur morceau de pain dans le caquelon: S’il s’agit d’un homme, il devra payer une bouteille de vin ou une tournée de kirsch; s’il s’agit d’une femme, elle devra embrasser chaque convive male.
La fondue marie différents types de fromages, mais inclut toujours du Gruyère et de l’Emmenthal. Personnellement, j’aime y ajouter de l’Appenzeller ou du Vacherin (à défaut de trouver ces derniers, prévoir deux tiers de gruyère et un tiers d’emmenthal).
La fondue au fromage étant riche en matières grasses, on peut remplacer une partie du pain par des légumes à peine blanchis (chou-fleur, brocoli, pommes de terre grelots) et des légumes crus (tomates cerises, champignons entiers), pour un repas moins lourd mais tout aussi délicieux et coloré.
Ne pas oublier de brasser la fondue en trempant son pain ou légume, pour l’empêcher de coller excessivement au fond du caquelon. Cette croute de fromage cuit et collé s’appelle une « religieuse », et est une pure gourmandise pour les amateurs. Bonne année!
Essayez notre recette de Fondue au fromage
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 30 décembre 2006.
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