Membre de la famille des crucifères, le chou-fleur était déjà cultivé par les anciens Egyptiens et gagna rapidement l’Europe.
Il disparut cependant complètement du continent européen à la chute de l’Empire Romain, pour y ré-apparaître à la fin du Moyen Âge, via le Proche-Orient.
Le terme «chou-fleur» est la traduction littérale de l’italien «cavolo-fiore», mais en fait, il ne s’agit pas à proprement parler d’une fleur, mais plutôt d’une centaine d’inflorescences non-développées qui sont rattachées à de courtes tiges. Si on les laissait pousser davantage, elles produiraient éventuellement de vraies fleurs, puis des graines.
Le chou-fleur classique blanc nous était bien sûr familier, mais nous voyons depuis quelques années des variétés pourpres, vertes et même orangées. Le chou-fleur pourpre cuit plus rapidement que le blanc, et change de couleur durant la cuisson pour devenir vert. Sa saveur est un peu plus douce que celle de son frère à pomme blanche.
Le chou-fleur orange contient beaucoup plus de bêta-carotène que le blanc, ce qui explique sa couleur vive. Son goût est légèrement plus sucré et plus parfumé que le chou-fleur blanc.
Tout comme les autres crucifères, on reconnaît au chou-fleur des propriétés anti-cancérigènes. Alors, invitez-le souvent à votre table cet été!
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 11 juillet 2009.
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