Le pangasius, également connu sous le nom de «poisson-chat du Mékong», est un poisson d’eau douce à la chair blanche, mi-grasse et sans arêtes, d’une texture fine et saveur peu prononcée, qui se compare avantageusement à celle de la sole. Développé par les vietnamiens dans les années 1990, ce poisson envahit désormais les marchés mondiaux. On le trouve souvent à un prix très abordable (10 $/kg), vendu en filets.
Selon un courriel qui circule sur le Web depuis quelques mois, le pangasius serait contaminé. Cependant, selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, responsable de la salubrité des aliments vendus au pays, les contrôles effectués ne donnent pas raison aux alarmistes. Le pangasius serait même comparable au saumon ou au tilapia en ce qui a trait au niveau des toxines.
Même son de cloche en Europe en ce qui concerne la présence d’antibiotiques et d’hormones utilisées pour fertiliser les femelles, bien en dessous des niveaux permis.
Ceci étant dit, la prudence est toujours de mise et il ne faudrait pas que le pangasius devienne le seul poisson présent sur notre table. Une alimentation variée est un gage de santé.
Le pangasius peut fort bien remplacer la sole. Essayez-le dans cette recette: Filets de sole farcis, sauce à la lime.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 14 juillet 2012.
Ce qui m’inquiette, c’est qu’il va y avoir de moins en moins d’inspections étant donné les coupures du fédéral et ma question est l’inspection est-elle faite sur des échantionnages ou tout est inspecter?
Seulement quelques échantillons sont inspectés.
Si le pétrole ou les sables bitumineux ne sont pas au menu, le gouvernement fédéral à de moins en moins d’intérêt pour le domaine scientifique. Beau tableau pour l’avenir…
Je crois personnellement, que les poissons d’eau douce ne sont pas très recommandés. Les poissons de mers sont sûrement plus sécuritaire.
Vu la pollution plus rien n est bon pour la santé malheureusement