Dans la plupart des restaurants, qu’ils soient italiens ou non, on nous propose souvent des « minestrones » qui ne sont pas dignes de ce nom. Car si la recette varie selon la fantaisie du cuisinier, les saisons et la disponibilité des matières premières, un vrai minestrone est toujours épais et contient toujours soit des pâtes soit du riz.
Les ingrédients sont multiples et divers, tant et si bien que le terme « minestrone » est utilisé au figuré pour désigner un ensemble de choses différentes et désordonnées! Mais, loin d’être un défaut, cette souplesse fait la force de ce plat pauvre du point du vue du faible coût des ingrédients, mais si riche en atouts gustatifs et nutritifs.
S’il n’y a pas « une » véritable recette, on peut identifier une base commune: Sur un fond rissolé à base d’oignon, carotte, céleri et ail, on ajoute d’autres légumes, coupés en petits dés, qu’on fait revenir dans l’huile, pour en faire ressortir toute la saveur. Ensuite, on ajoute des haricots et des pommes de terre et on fait cuire dans un bouillon.
À la toute fin, on ajoute les pâtes ou le riz et on saupoudre de Parmigiano râpé au moment de servir.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 14 septembre 2013
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